Les élections législatives du 13 Octobre 2019 s’inscrivent dans la continuité de ce que connaît la Pologne depuis 2015. En effet, le parti Droit et Justice (Prawo i Sprawiedliwość – PiS) a remporté assez largement les élections avec 43,6% des suffrages et obtient la majorité à la Chambre basse du Parlement (la Sejm) avec 235 sièges sur 460.
Pour rappel, le PiS a repris le contrôle du gouvernement (qu’il avait perdu en 2007) à l’Automne 2015 et a ainsi confirmé l’élection d’Andrzej Duda à la présidence (Août 2015). Le PiS a alors entrepris de profonds changements institutionnels qui ont attiré l’attention au sein de l’UE. Inspiré en partie par le modèle Orban, le parti fondé par les frères Kaczyński s’attire les foudres de Bruxelles en tentant de réformer son système judiciaire (mettant à mal l’indépendance de la Justice), en procédant à des remplacements massifs au sein de son administration ou encore en renforçant son contrôle sur les médias nationaux (mettant à mal la liberté de la presse). Sa justification ? La purification de la vie politique polonaise, contaminée par les résidus de la période communiste. En parallèle, le PiS bénéficie d’un climat économique favorable au cours duquel l’économie polonaise se porte à merveille supportée par des taux de croissance quasi-insolents. Cela permet notamment au PiS de consolider le soutien d’une grande partie de la population, notamment d’origine rurale. Ceci est confirmé par sa victoire aux élections locales (Automne 2018 – 34,13%) puis européennes (Mai 2019 – 45%).
I – Une campagne électorale toute en maîtrise pour le PiS
Depuis le lancement de la campagne électorale il y a quelques semaines, le PiS n’a jamais semblé en difficulté. Une maitrise politique que le parti a su construire de par ses récents succès mais aussi grâce à son emprise sur la campagne électorale et à un programme jugé largement convaincant par son électorat.
La Pologne a connu une campagne quasi ininterrompue depuis les élections locales de l’Automne dernier. En pratique, la véritable campagne électorale concernant les législatives fût très courte du fait de la volonté du PiS qu’elles se tiennent le plus tôt possible. Ainsi la campagne aura duré en tout et pour tout environ 1 mois et demi. Le coup d’envoi devant être donné plus ou moins symboliquement par les commémorations du 80èmeanniversaire du début de la Seconde Guerre Mondiale organisées à Varsovie. La volonté du PiS étant ici la maitrise politique des différents évènements nationaux afin de renforcer son image. Ainsi le discours du Président Trump devait prouver l’intensité – à un niveau jamais atteint jusqu’ici – des relations entre la Pologne et le grand allié américain et donc légitimer le pouvoir en place. La trajectoire incertaine de l’Ouragan Dorian en décida autrement et le PiS dut se contenter d’un discours du Vice-Président Mike Pence.
Deuxièmement, sa maitrise de la campagne électorale est aussi passée par la maitrise des instruments médiatiques. Ainsi, le PiS a bénéficié de son influence renforcée sur les médias publics qui ont érigé les politiciens du PiS en héros nationaux, derniers rempart face aux (potentiels) traitres de l’opposition. Cela est notamment pointé du doigt par l’OSCE dans son rapport sur les élections polonaises. De plus, le PiS a fait de nombreux progrès quant à sa communication digitale et surpasse dans ce domaine son principal adversaire politique.
Enfin, la maîtrise du PiS s’est également expliquée par sa capacité à surmonter les différents scandales qui l’ont affecté ces derniers mois. Soit parce que ces affaires n’ont mené à rien de concret (comme dans le cas de l’affaire des ‘tours Srebrna’ censée mettre en cause le chef de file du parti Jaroslaw Kaczyński) soit parce que le PiS a su prendre des décisions radicales (démission du Président du Parlement Marek Kuchciński accusé d’avoir utilisé des moyens de locomotion officiels à titre personnel).
Au-delà d’une maîtrise du temps électoral, une réélection demande à la fois la perception par les électeurs d’un bilan positif du dernier mandat mais aussi de l’introduction de nouvelles propositions insufflant une nouvelle dynamique électorale. Le programme du PiS proposa ainsi de continuer sur les bases des succès acquis au cours du précédent mandat. A savoir, la poursuite du développement économique permettant notamment la mise en place de transferts sociaux généreux et le maintien du renforcement des valeurs et de l’identité polonaise. « Nous voulons une Pologne moderne, mais également fondée sur nos traditions, notre culture et notre foi » déclarait ainsi pendant la campagne le Premier Ministre Mateusz Morawiecki. Ces deux éléments principaux de la campagne électorale entreprise par le PiS ont été accueillis positivement par son électorat.
Le PiS a brillé par sa politique économique durant son dernier mandat. Bonifiée par une conjecture internationale plutôt favorable, la croissance économique est soutenue (5,1% en 2018), le pouvoir d’achat en constante progression (PIB par habitant désormais à 70% de la moyenne européenne) et le taux de chômage à un niveau plus que satisfaisant (aux alentours de 3,5%). Tirant profit de ces avantages, le PiS a alors promis la mise en place de la version polonaise de l’État providence comme annoncé par Kaczyński lors de la Convention du PiS à Lublin en Septembre dernier. Au programme, le maintien du programme familial 500+ (allocation familiale de 500 zlotys par enfant au-delà de du deuxième enfant) et du treizième mois pour les retraités, complétés par une hausse des bas salaires (devant atteindre 3000 zlotys en 2020 puis 4000 en 2023), des subventions pour les agriculteurs et un quatorzième mois pour les retraités (2021). L’objectif déclaré étant de réduire les inégalités économiques au sein de la société polonaise – toute la population n’ayant pas bénéficié du même développement économique depuis la fin du communisme.
La deuxième partie du programme du PiS s’est caractérisée par la défense des valeurs polonaises. Là encore, le PiS a su convaincre son électorat qu’il avait la capacité de parvenir à ses objectifs, notamment de par les positions radicales défendues par ses hommes politiques. Le programme du PiS pour ces législatives fut sans ambiguïté : il se pose en défenseur des valeurs traditionnelles et de l’identité nationale toutes deux menacées par une « grande offensive diabolique » (wielka ofensywa zla). La défense d’une société fidèle aux principes de la puissante et influente Église Catholique ou de la famille traditionnelle ont été alors affirmés comme étant les piliers de la communauté nationale. L’objectif étant alors de permettre à la société polonaise de résister aux influences extérieures telles que le multiculturalisme ou « l’idéologie LGBT ».
D’une manière générale, l’électorat du PiS est convaincu car le parti est parvenu à prouver son honnêteté à leurs yeux, c’est à dire à appliquer concrètement ses promesses électorales au cours du dernier mandat. En passant de 37 à 43%, le PiS a su mobiliser et élargir son électorat (2 340 248 nouvelles voix par rapport à 2015). Et ce alors que le taux de participation était le plus élevé depuis 1989 (61,74%). Cependant, c’est une victoire en demi-teinte puisque son nombre de sièges à la Sejm reste identique et sa majorité est de fait assez étroite. De plus, le PiS a perdu sa majorité à la Chambre haute du Parlement (le Senat), ce qui pourrait compliquer la rapidité du processus législatif et les procédures de nomination.
II – Une opposition incapable de rivaliser avec le PiS
En face du PiS se trouvent des partis d’opposition allant de l’extrême droite à l’extrême gauche. Ces différents partis, souvent regroupés en coalitions, ont défendu divers objectifs durant ces élections mais aucun n’aura été capable de contester le pouvoir au PiS. Malgré la défaite, ces partis d’opposition semblent se contenter de victoires intermédiaires.
L’opposition principale au PiS est la Coalition Civique (Koalicja Obiwatelska) formée autour du parti libéral de centre droit de la Plateforme Civique (Platfoma Obiwatelska – au pouvoir entre 2007 et 2015) et composée également du parti libéral .Moderne (Nowoczesna), des verts et de deux partis de centre gauche. Depuis la défaite cinglante de la PO en 2015, cette coalition s’est révélée incapable de concurrencer électoralement le PiS, enchainant les défaites compromettantes d’abord aux élections locales (26,97% en coalition avec) puis plus dramatique encore aux européennes (38,47% avec une coalition élargie au Parti paysan et au Parti social-démocrate). Depuis la perte du pouvoir en 2015, la PO et ses alliés ne sont jamais parvenus à (re)construire une vision politique cohérente et convaincante. La coalition tend à baser sa stratégie sur son opposition frontale au PiS – une stratégie dite réactive – sans proposer forcément d’alternative crédible. Pour exemple, la Plateforme Civique a longtemps critiqué la politique de redistribution sociale du gouvernement, prophétisant une détérioration de l’équilibre budgétaire. Devant la réussite du gouvernement PiS sur ce point, la position de la KO a donc finit par évoluer : ils se sont engagés à ne pas supprimer les avantages acquis jusqu’ici. Une position qui a illustré la volatilité de leur programme électoral, généralement incapable d’expliquer ce que pouvait apporter la coalition à la population polonaise. Ce programme flou n’a pas mis en évidence l’existence d’un projet politique et n’a donc légitimement pas convaincu les citoyens. La défense des principes démocratiques ne suffit donc pas à battre le PiS.
La Coalition Civique souffre également d’un problème de leadership. Outre le fait que le regroupement de plusieurs partis en une même coalition puisse créer des tensions internes, c’est l’inexistence d’un leader individuel qui a fait cruellement défaut à la coalition d’opposition. Aucune figure individuelle prouvant sa capacité à assumer le rôle potentiel de Premier Ministre n’a émergé depuis 2015. Pendant longtemps, Gregorz Schetyna, Président de la PO, a assumé le leadership malgré son manque de charisme évident. Il s’est ainsi finalement résigné à laisser sa place (tardivement) à Małgorzata Kidawa-Błońska (descendante de politiciens majeurs de la Seconde République de Pologne) qui a apporté un vent de fraicheur au sein de l’opposition (volonté notamment de ne pas aggraver la polarisation politique) mais qui n’aura pas réussi à produire un retournement de situation significatif.
Enfin, le troisième problème de la KO est l’image négative à laquelle elle est associée. D’une part, la coalition souffre du bilan de la Plateforme Civique au pouvoir et de ses promesses non-tenues. D’autre part, l’opposition est perçue par beaucoup comme une formation élitiste et arrogante incapable de comprendre les besoins et les attentes du peuple polonais. L’affaire des écoutes Neumann étant venue amplifier cette perception. Dans ces écoutes datant de 2017, le chef du groupe parlementaire Plateforme Civique à la Sejm disait alors « Les électeurs ne connaissent rien aux élections. Ils ne savent pas qui est qui ».
La Coalition Civique a finalement obtenu 27,4% des voix (soit environ 4% de moins que 5 ans auparavant et surtout une perte sèche de 32 sièges à la Sejm). Pourtant, la Plateforme Civique a évité une défaite trop humiliante du fait d’une position primordiale au Senat (35,66% des voix et 43 sièges sur 100). Un Sénat qui sera alors sous le contrôle de l’opposition. La question est désormais de savoir si cette défaite sera assez importante pour produire un électrochoc suscitant une profonde remise en question et une importante réorganisation au sein de la première force d’opposition. Notamment en vue des élections présidentielles en Mai 2020. Puis plus généralement pour son avenir et celui de la vie démocratique polonaise.
En plus de la Coalition Civique, trois autres ensembles politiques seront représentés au Parlement : Lewica – une coalition de gauche regroupant notamment le traditionnel Parti Social-Démocrate (SLD) et les jeunes mouvements Wiosna (Printemps) et Razem (Ensemble) – la Coalition Polonaise – autour du parti paysan (PSL) et du mouvement Kukiz 15 – Konfederacja (extrême droite).
Premièrement, la gauche polonaise reprend des couleurs et fait son retour à la Sejm après quatre ans d’absence. Apprenant de leurs erreurs passées, les partis de gauche ont cette fois-ci choisi de coopérer et obtiennent finalement un résultat honorable. Leur campagne a su allier le dynamisme des jeunes partis Wiosna et Razem avec l’expérience et le réseau des sociaux-démocrates du SLD. Totalisant 12,6% des voix, ils ont su mobiliser un électorat principalement jeune et urbain autour d’une campagne axée sur des mesures sociales et la défense des droits des minorités. Néanmoins, leur réservoir de vote paraît faible et ils devront probablement se cantonner à un rôle politique minoritaire mais potentiellement très actif. De par leurs liens avec la société civile, Lewica et ses différentes entités auront la capacité d’élargir le débat sociétal en Pologne et donc d’avoir un rôle utile au sein de la démocratie polonaise.
Deuxièmement, la Coalition Polonaise a rempli son objectif principal qui était celui d’être représenté au sein de la Sejm afin de ne pas assister à la disparition de leurs mouvements politiques (8,6%). S’il a désormais perdu son traditionnel rôle de « faiseur de Rois », le parti paysan reste un acteur influent de la vie politique polonaise de par son ancrage au niveau local. Il pourrait jouer un rôle important dans le processus de restructuration de l’opposition au PiS.
Enfin, et il s’agit probablement de la plus grande surprise de ces élections, le parti d’extrême droite Konfederacja a obtenu le score de 6,8% et fait une entrée historique à la Sejm. Après ses précédents échecs électoraux, le parti luttait lui aussi pour se maintenir au sein de la politique polonaise. Néanmoins ce n’est peut-être pas le caractère nationaliste du parti qui aurait permis à Konfederacja d’avoir un tel score mais bien son tournant libertarien. En effet, alors que la grande partie des partis politiques ont proposé un programme économique plutôt social, Konfederacja revendique quant à lui une position économique orientée radicalement « pro-business ». Une position qui a traditionnellement des adeptes en Pologne. Peu importe les raisons, l’arrivée de Konfederacja au sein de la Sejm est un élément à prendre en compte car il aura un impact certain sur la vie politique polonaise et notamment sur la stratégie politique du PiS.
III – Continuité de la polarisation politique dans un pays divisé
La Pologne est généralement perçue comme l’un des pays les plus polarisés politiquement en Europe. Cette polarisation politique est bien réelle mais est largement exacerbée par les partis politiques depuis plusieurs années (dernièrement notamment par le PiS et ses médias publics qui entretiennent un climat de haine et de tension). Cette polarisation politique se transforme notamment en violence politique – qu’elle soit symbolique ou physique. Nous pouvons ainsi mentionner en premier lieu les campagnes d’intimidation à l’encontre des juges qui a impliqué plusieurs responsables politiques de haut rang au sein du PiS. Nous pouvons également évoquer les débordements violents ayant eu lieu lors de plusieurs rassemblements LGBT (comme ce fût le cas à Bialystok en Juillet 2019). Enfin, ce climat de violence politique atteignit son pic lors de l’assassinat du Maire de Gdańsk Pawel Adamowicz en Janvier 2019 par un individu évoquant la Plateforme Civique au cours de son passage à l’acte. Il ne faut pas oublier également l’assassinat par balles de Marek Rosiak, membre du PiS à Lodz en 2010 par un homme ayant évoqué sa haine du PiS. Cette polarisation politique doit être contenue par les acteurs de la vie politique polonaise, il en va de leur responsabilité nationale. Cependant la montée de Konfederacja pourrait inciter le PiS à affirmer encore un peu plus des positions radicales au niveau sociétal.
Cette polarisation politique s’accompagne également de divisions assez profondes au sein de la société polonaise. Des divisions à la fois géographiques et sociales. Lors de l’analyse des derniers résultats électoraux, il est frappant de découvrir une région Est plus encline à voter PiS et une région Ouest supportant à de plus hauts niveaux l’opposition.
Ceci s’explique en partie évidemment par les différences de niveaux de vie et de niveaux de développement entre les deux régions. Un autre niveau de polarisation géographique est visible également au niveau de la répartition des votes. On perçoit ainsi de très nettes divisions entre les populations urbaines et les populations sub-urbaines et rurales. Les élections locales d’Octobre 2018 étaient notamment illustratrices de cette tendance. Alors que le PiS avait remporté environ 35% des suffrages, il n’avait réussi à remporter aucune ville majeure. A titre d’exemple, Rafał Trzaskowski fut élu Maire de Varsovie dès le premier tour avec 56%. Cette division d’orientation politique entre les populations urbaines et les populations suburbaines et rurales s’inscrit dans une tendance européenne que l’on a pu retrouver au sein des votes du Brexit ou dans le mouvement des Gilets Jaunes.
La victoire du PiS était attendue et elle eut lieu. Ces élections législatives n’ont pas réellement rebattu les cartes puisque les partis politiques se retrouvent dans une situation proche du statu quo. On prend donc les mêmes acteurs, ou presque, et on recommence.
Néanmoins, les choses pourraient vite s’accélérer, notamment avec les élections présidentielles de Mai 2020. Une défaite (peu probable) du Président sortant Andrzej Duda mettrait le PiS dans une position délicate. En effet, le Président possède un pouvoir de véto qui pourrait s’avérer contraignant pour le PiS et ses volontés de réformes. Afin d’espérer remporter la mise et de concurrencer activement le PiS, l’opposition doit mettre en place une restructuration profonde de sa stratégie et de sa vision politique. Elle ne peut se contenter d’une position (légèrement) favorable au Sénat. Ainsi pour les élections présidentielles, il lui sera nécessaire de soutenir un candidat consensuel capable de porter la voix de l’opposition. Une personnalité capable d’incarner les valeurs de la démocratie et de prôner le rassemblement de la nation. Face aux défis du XXI° siècle la Pologne ne peut pas s’enfoncer dans la polarisation politique et les divisions. Un climat politique plus stable est nécessaire, à la fois pour le peuple polonais et pour l’ensemble de l’Europe.
Que l’opposition gagne ou non les élections présidentielles, elle devra se réinventer afin de reconquérir le pouvoir dans quatre ans. Cela passe alors par la construction d’un véritable projet pour la Pologne et ses habitants. Un projet centré autour des valeurs démocratiques (qui rassemblent les polonais) mais aussi autour d’une modernisation du pays (au niveau de l’administration et des services publics notamment). Egalement, l’opposition doit réinventer ses liens avec la population polonaise afin de la comprendre et de lui proposer une vision politique qui lui convienne véritablement. Cela passe ainsi par la reconstruction d’un maillage local efficace capable de servir de courroie de transmission entre le peuple et les politiciens.
Enfin, il sera très intéressant de voir quelle stratégie politique entreprendra le PiS durant ces 4 ans. Est-ce que le PiS décidera de radicaliser sa position en essayant d’affirmer encore un peu plus son contrôle (notamment sur les médias ou la justice) ou en concurrençant l’extrême droite sur le plan sociétal ? Ou est-ce que le PiS tentera d’adopter un ton plus consensuel afin d’éviter un possible isolement (notamment si sa relation avec Bruxelles venait à se détériorer encore un peu plus) ? De nombreux éléments, tels que l’évolution du contexte économique ou les divisions au sein du parti (voire la guerre pour la succession de Kaczyński) pourraient venir influencer ce comportement.
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Directeur général d’Euro Créative, analyste Défense/Sécurité